Pfizer liste enfin les effets secondaires de ses vaccins (liste complète 2025)

Posted 22 octobre 2025 by: Admin #Santé

Un an après une plainte retentissante déposée par l’État du Kansas, Pfizer est de nouveau au centre de la controverse. L’affaire, qui accuse le laboratoire d’avoir minimisé certains risques liés à son vaccin anti-COVID, relance la question de la transparence pharmaceutique et des effets secondaires réellement observés depuis la campagne mondiale de vaccination.

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En juin 2024, le procureur général du Kansas a intenté une action judiciaire contre Pfizer, reprochant au groupe d’avoir présenté son vaccin comme “sûr et efficace”, tout en omettant des informations sur certains effets indésirables observés dès les premiers mois d’utilisation.
Les accusations portent sur des pratiques commerciales trompeuses et sur la communication autour de la myocardite, des effets sur la grossesse ou encore sur la capacité réelle du vaccin à freiner la transmission du virus.
Un an plus tard, le juge fédéral Daniel Crabtree a rejeté la demande de Pfizer visant à faire classer l’affaire, estimant que la plainte du Kansas était recevable. Une décision rare qui ouvre la voie à un procès historique, susceptible de rouvrir le débat mondial sur la responsabilité des laboratoires pendant la pandémie.

Les effets secondaires reconnus et surveillés

Depuis le lancement de la vaccination, les organismes de santé – FDA, EMA, OMS – ont progressivement établi la liste officielle des effets secondaires connus du vaccin Pfizer. La majorité reste bénigne et temporaire :
douleurs au point d’injection, fièvre légère, maux de tête, fatigue, frissons ou courbatures. Ces symptômes, observés chez une large partie des patients, traduisent la réaction immunitaire normale de l’organisme.

Mais certains cas, plus rares, ont fait l’objet d’alertes et de protocoles spécifiques :

  • Myocardite et péricardite : survenues principalement chez les jeunes hommes après la deuxième dose, dans environ 20 cas pour 100 000 vaccinés. Ces inflammations cardiaques sont le plus souvent bénignes et réversibles.

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  • Réactions allergiques sévères (anaphylaxie) : extrêmement rares, avec environ 5 cas par million d’injections. D’où la surveillance post-vaccinale systématique.

  • Troubles neurologiques isolés : le syndrome de Guillain-Barré et d’autres complications ont été étudiés, mais aucun lien causal certain n’a été établi.

  • Variations du cycle menstruel : observées chez certaines femmes, mais jugées transitoires et sans conséquence à long terme.

Les autorités poursuivent également des études sur des symptômes encore à l’étude, tels que la réactivation de zona, des troubles digestifs persistants ou des réactions auto-immunes rares.

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Transparence, vigilance et responsabilité

Cinq ans après le début de la pandémie, la pharmacovigilance mondiale permet de mieux cerner la balance bénéfice/risque du vaccin Pfizer.
Les chercheurs rappellent qu’aucune étude scientifique n’a démontré de danger à long terme, et que les complications graves demeurent infiniment plus rares que celles provoquées par la COVID-19 elle-même.
En revanche, l’affaire judiciaire du Kansas rappelle l’importance de la clarté dans la communication médicale. Si les données sont publiques, leur interprétation a souvent nourri la méfiance, voire la désinformation.

Les autorités sanitaires insistent : toute personne vaccinée doit signaler tout symptôme inhabituel via les plateformes officielles (en France : signalement.social-sante.gouv.fr).
Douleur thoracique, essoufflement, fièvre prolongée ou réaction allergique sévère doivent motiver une consultation immédiate.

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