Posted 24 juin 2025 by: Admin #Actualité

Ils sont discrets, silencieux, sans flash ni signal. Pourtant, ces petits boîtiers noirs perchés au-dessus des radars fixes sont en train de bouleverser le contrôle routier en France. Invisibles à l’œil non averti, ils sont capables de détecter bien plus qu’un simple excès de vitesse. Voici ce qu’ils surveillent… et pourquoi vous devriez vous en méfier.

Les automobilistes les aperçoivent de plus en plus souvent sans savoir ce qu’ils regardent vraiment. Fixés au-dessus de certains radars, ces petits boîtiers noirs ou gris foncé ressemblent à de simples accessoires techniques. En réalité, il s’agit de capteurs LIDAR 3D de haute précision, comme le Nano-CAM, conçu par la société française Parifex et homologué depuis 2022 pour contrôler automatiquement les infractions.

Bien plus qu’un simple radar

Ces dispositifs ne se contentent pas de mesurer votre vitesse : ils analysent votre comportement. Grâce à un balayage de l’environnement en 3D, ces capteurs peuvent détecter simultanément plusieurs véhicules sur plusieurs voies, y compris dans un trafic dense. Le tout avec une précision au centimètre près, même sous la pluie ou dans le brouillard.

Parmi les infractions repérées automatiquement :

• Dépassements interdits

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• Non-respect des distances de sécurité

• Franchissement de feu rouge ou de stop

• Téléphone tenu en main

• Absence de ceinture de sécurité

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Et cela, sans jamais utiliser de flash.

Une surveillance qui ne dit pas son nom

Le danger de ces radars nouvelle génération, c’est justement leur invisibilité. Contrairement aux radars classiques que l’on peut éviter ou anticiper, le Nano-CAM ne laisse aucun indice de son activité : pas de flash, pas de bruit, aucune alerte. Il fonctionne à l’aide d’un laser infrarouge totalement invisible à l’œil nu.

Ce que cela implique :
Vous pouvez rouler à la vitesse réglementaire et être verbalisé pour un comportement dangereux, sans même en avoir conscience.

Installés partout… sans que vous le sachiez

Ces capteurs sont déjà présents dans plusieurs régions françaises, souvent à l’insu des conducteurs.
Ils sont notamment utilisés :

• Dans les radars urbains de nouvelle génération, implantés en ville pour surveiller les feux, les passages piétons ou les priorités.

• Sur des trépieds ou véhicules banalisés, dans le cadre de contrôles mobiles.

• Dans les départements pilotes comme :

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  • Yvelines (78) : zones périurbaines à fort trafic

  • Haute-Garonne (31) : tests autour des radars fixes

  • Bouches-du-Rhône (13) : analyse comportementale sur axes fréquentés

Et leur déploiement s’accélère, dans le cadre de la modernisation du contrôle routier voulu par la Sécurité routière.

Une technologie certifiée et en expansion

Le Nano-CAM n’est pas un gadget expérimental. Il est certifié par le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), ce qui lui permet d’émettre des procès-verbaux officiels. La direction de la Sécurité routière a confirmé son déploiement progressif depuis 2023 dans tout l’Hexagone.

Vers la fin des anciens radars ?

L’objectif affiché est clair : remplacer les anciens radars par des dispositifs plus compacts, intelligents et polyvalents.
Ces nouveaux outils visent à renforcer le contrôle comportemental, au-delà de la simple vitesse, en captant les infractions dangereuses ou inciviles, parfois bien plus meurtrières qu’un excès de quelques kilomètres par heure.

Ce qu’il faut retenir

Rouler « dans les clous » ne garantit plus d’éviter la verbalisation. Ces radars LIDAR sont capables d’identifier :

• Un freinage brusque

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• Un clignotant oublié

• Une distance mal respectée

• Un regard distrait sur son téléphone

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Et tout cela, sans que vous en soyez averti sur le moment.

Discrets, invisibles et déployés partout… ces boîtiers marquent l’entrée dans une ère de contrôle omniprésent. Un œil électronique silencieux mais implacable, que tout conducteur ferait mieux de connaître.