Affaire Slimane : Pascal Praud monte au créneau, “on n’agresse pas se*uellement les gens avec qui on travaille ! »
Posted 9 janvier 2025 by: Admin
Le débat autour de l’exclusion de Slimane des concerts des Enfoirés à Montpellier enflamme les esprits, illustrant la tension entre justice médiatique et judiciaire.
Nos confrères du Parisien ont rapporté le 7 janvier 2025 que le chanteur, impliqué dans des affaires d’agression et de harcèlement sexuels, serait désormais absent des spectacles prévus du 14 au 20 janvier.
La controverse s’invite sur les ondes
La question de la participation de Slimane aux Enfoirés a été abordée sur Europe 1 dans l’émission de Pascal Praud, où les opinions divergentes ont fusé.
Un auditeur a manifesté son mécontentement face à l’exclusion de Slimane, arguant que le chanteur n’avait pas encore été jugé coupable et critiquant la rapidité avec laquelle les accusations peuvent ternir une réputation.
« Je trouve ça lamentable, il n’a même pas été jugé ce monsieur. Tout le monde peut porter plainte, il n’a pas été jugé coupable, » a-t-il déclaré, soulignant la problématique du jugement médiatique précoce.
Réactions et nuances de l’animateur
Pascal Praud, tout en reconnaissant la complexité de telles affaires, a initialement répondu avec ironie avant de se reprendre, rappelant que certaines lignes ne doivent pas être franchies, surtout dans un contexte professionnel.
« On n’agresse pas sexuellement les gens avec qui on travaille. Certains ont tenté avec moi, mais j’ai mis le holà, croyez-moi ! » a-t-il lancé, avant de tempérer ses propos.
Comparaisons et exemples passés
Le journaliste a ensuite évoqué le cas d’Ary Abittan, une autre personnalité du spectacle confrontée à des accusations similaires mais qui a finalement été innocenté.
Cette référence sert à illustrer le point de l’auditeur sur le danger des condamnations hâtives et la distinction nécessaire entre les tribunaux médiatique et judiciaire.
« Il y a le tribunal médiatique et populaire, et il y a le tribunal juridique ou judiciaire, » a précisé Praud, mettant en lumière la dualité des perceptions publiques versus les procédures légales.