Alerte au tsunami : ces images affolantes des premières villes touchées (photos)

Posted 31 juillet 2025 by: Admin
Un séisme d’une violence inouïe a réveillé les entrailles de la Terre dans la nuit du 29 au 30 juillet, plongeant une vaste zone du globe dans l’angoisse. Du Kamtchatka jusqu’aux Marquises, les autorités multiplient les alertes face à un risque de tsunami sans précédent.
La péninsule russe du Kamtchatka a été secouée par un séisme d’une magnitude exceptionnelle de 8,8, survenu au cœur de la nuit. Ce phénomène, l’un des plus violents jamais mesurés, a immédiatement été classé au sixième rang mondial des tremblements de terre les plus puissants enregistrés depuis le début du XXe siècle. Comparable aux séismes d’Équateur (1906) et du Chili (2010), il illustre la puissance destructrice de la ceinture de feu du Pacifique.
Une alerte tsunami massive autour du Pacifique
Face à cette secousse d’une ampleur redoutable, plusieurs pays riverains de l’océan Pacifique ont immédiatement activé leurs protocoles d’alerte tsunami. Japon, Russie, États-Unis, Mexique… aucun ne prend à la légère la menace de vagues gigantesques. Les premiers signaux enregistrés par les capteurs océaniques ont confirmé un phénomène en formation, avec une montée des eaux déjà visible sur plusieurs littoraux exposés.
Severo-Kourilsk, ville engloutie au cœur de la nuit
Les îles Kouriles, au large du Kamtchatka, ont été parmi les premières à subir les conséquences directes du tremblement de terre, notamment la ville de Severo-Kourilsk, partiellement engloutie aux premières heures du jour. À 4h (heure française), des vagues de plusieurs mètres ont balayé le littoral, rasant les constructions côtières et emportant tout sur leur passage. Les images relayées par BFMTV révèlent un paysage de désolation où les routes ont disparu et les bâtiments vacillent.
Évacuations massives et état d’urgence
Devant l’ampleur des dégâts, les autorités locales ont décrété l’état d’urgence et ordonné l’évacuation totale des îles de Kouriles du Nord. Le maire du district, cité par plusieurs médias russes, évoque une opération d’urgence sans précédent. « Tout le monde a été évacué », a-t-il déclaré, tandis que les secours s’organisent pour venir en aide aux sinistrés. La logistique s’annonce toutefois complexe dans cette région isolée et difficile d’accès.
L’onde de choc pourrait atteindre la Polynésie française
Mais le danger ne se limite pas aux côtes russes. Un bulletin du Centre américain d’alerte aux tsunamis, relayé par Ouest-France, signale que des vagues d’une hauteur allant de un à trois mètres pourraient frapper d’autres territoires de la zone Pacifique, dont les côtes de la Polynésie française. L’alerte concerne notamment les îles Marquises, où des hauteurs d’eau comprises entre 0,60 et 0,90 m sont désormais prévues, alors que les estimations initiales tablaient sur 0,80 m au maximum.
Des populations appelées à quitter les côtes
Partout dans la région Pacifique, les habitants vivant en bord de mer ont reçu pour consigne d’évacuer les zones à risque, en attendant d’éventuelles vagues de submersion. Aux États-Unis comme au Japon, des sirènes ont retenti et des centres d’accueil d’urgence ont été ouverts. Le souvenir du tsunami de 2011, qui avait provoqué plus de 18 000 morts au Japon, reste dans toutes les mémoires, renforçant l’inquiétude actuelle.
Une menace encore incertaine, mais prise très au sérieux
Même si les effets varient selon la configuration des côtes, les autorités appellent à la vigilance absolue. Les experts s’attendent à ce que l’énergie libérée par le séisme continue de provoquer des mouvements marins pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours. L’ensemble de la ceinture de feu du Pacifique est donc en état d’alerte maximale, dans l’attente de nouvelles données sismiques et océanographiques.