Apolline de Malherbe fâchée après la victoire du PSG, elle rue dans les brancards en direct

Posted 2 juin 2025 by: Admin
La liesse populaire a viré au chaos dans plusieurs villes françaises après la victoire éclatante du PSG en finale de la Ligue des champions.
Si les supporters célébraient un triomphe historique, les scènes de violences urbaines, notamment à Paris, ont plongé l’opinion dans un mélange de sidération et de colère. Ce lundi 2 juin, sur BFMTV, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, était l’invité d’Apolline de Malherbe. Un échange tendu, révélateur des zones d’ombre entourant la gestion des débordements.
Le samedi 31 mai 2025 restera dans l’histoire sportive du Paris Saint-Germain. Avec un score écrasant de 5 à 0 face à l’Inter de Milan, le club parisien a décroché sa première Ligue des champions. Un exploit salué dans tout le pays… mais terni par une nuit de violences. Des heurts, des pillages, et surtout, la mort de plusieurs personnes, sont venus assombrir une fête qui devait être nationale. À Paris, comme dans d’autres grandes villes, des milliers de policiers avaient pourtant été mobilisés.
Laurent Nuñez sur la défensive face à Apolline de Malherbe
Sur le plateau de Face à Face sur BFMTV, Apolline de Malherbe a confronté sans détour le préfet de police de Paris, revenant sur les violences de la nuit. “Il y avait plus de 5 000 policiers mobilisés. Ce matin, est-ce que vous vous dites que c’était suffisant ?” interroge-t-elle. Laurent Nuñez répond sans ambages : « Bien sûr que c’était suffisant », avant d’être aussitôt interrompu par la journaliste, stupéfaite par cette assurance face à un bilan dramatique.
Des chiffres qui peinent à rassurer
Le préfet évoque alors 491 interpellations et près de 500 gardes à vue, soulignant la réactivité des forces de l’ordre. Mais la journaliste pousse plus loin : “À la fin de la chaîne, que risquent réellement ces personnes ?” Derrière cette question, le doute plane sur l’efficacité réelle de la réponse judiciaire, au-delà des arrestations immédiates. Laurent Nuñez, tout en assumant sa responsabilité, reconnaît qu’il y a eu des pillages : “C’est une forme d’échec”, admet-il, tout en défendant le dispositif mis en place.
Une gestion critiquée mais assumée
Malgré ces aveux partiels, le préfet refuse de qualifier l’ensemble de la soirée d’échec. Pour lui, ce serait nier les efforts fournis et les dégradations évitées. “La réponse de l’État est ferme. On a empêché énormément de violences. On est présents, on agit, on interpelle.” En filigrane, Laurent Nuñez défend une doctrine de gestion ferme mais réaliste, dans un contexte où la maîtrise totale des débordements semble impossible.
Apolline de Malherbe, voix de l’exigence démocratique
Face à lui, Apolline de Malherbe campe une posture de journaliste intransigeante, refusant les éléments de langage trop lisses. “Pourquoi ne dites-vous pas que c’est un échec ?”, relance-t-elle, pointant l’écart entre la communication officielle et la réalité vécue par les riverains et commerçants touchés. Un échange qui illustre les tensions entre la perception politique d’un événement et le vécu du terrain, souvent bien plus brutal.
Un débat symptomatique d’un climat d’exaspération
Ce face-à-face médiatique met en lumière la fracture croissante entre l’action publique et l’attente des citoyens. La répétition de scènes de chaos lors d’événements festifs interroge sur la capacité de l’État à maintenir l’ordre sans sombrer dans l’ultra-sécuritaire. Pour beaucoup, la mort de plusieurs personnes lors d’une soirée censée être festive est le signe d’un grave dysfonctionnement, que ni les chiffres d’interpellation ni les discours de fermeté ne suffisent à effacer.