« C’est une très mauvaise habitude »… Pourquoi faire pipi sous la douche n’est pas bon pour votre santé
Posted 17 décembre 2024 by: Admin
Dans une société de plus en plus consciente des enjeux environnementaux, l’idée d’économiser de l’eau en adoptant des gestes simples au quotidien gagne du terrain. Parmi ces pratiques, uriner sous la douche est devenu un sujet de débat.
D’un côté, il y a ceux qui y voient un geste éco-responsable permettant d’économiser plusieurs litres d’eau par jour.
De l’autre, des professionnels de santé mettent en garde contre les risques potentiels d’une telle habitude sur le plan urologique et musculaire. Examinons les arguments des deux camps.
Le geste éco-responsable
Uriner sous la douche est considéré par certains comme un moyen simple et efficace de réduire la consommation d’eau domestique.
Une enquête réalisée par la marque Showers to you indique que 76 % des sondés admettent adopter ce comportement, affirmant ainsi participer à une économie substantielle d’eau, pouvant aller jusqu’à 4.380 litres par an pour un foyer moyen.
Cette pratique, bien que surprenante pour certains, est vue comme une contribution mineure mais significative à la protection de nos ressources naturelles.
Les avertissements des professionnels de santé
Cependant, le consensus n’est pas général. Le Dr Hana Patel et d’autres professionnels de santé soulignent que, si uriner sous la douche peut sembler anodin, cela peut entraîner des conséquences indésirables sur le plan de la santé.
Selon eux, le bruit de l’eau pourrait conditionner le cerveau à associer le son à la nécessité d’uriner, un phénomène qui pourrait à terme perturber la maîtrise de la vessie et du périnée.
Préoccupations liées à la rééducation périnéale
Sandrine, kinésithérapeute spécialisée, évoque les dangers des urgences mictionnelles, où le simple fait d’entendre de l’eau couler pourrait déclencher une envie pressante d’uriner.
Cette association involontaire, renforcée par la routine de la douche, pourrait diminuer la capacité à contrôler sa vessie, particulièrement chez les femmes.
Bernadette de Gasquet, médecin, renforce cette idée en expliquant que l’exposition répétée à ce stimulus peut rendre la vessie hyperactive et sensible.