De ses débuts discrets à la consécration mondiale : le parcours hors norme d’une icône du 7ème art
Posted 4 mai 2024 by: Admin
Il y a 73 ans, un jeune homme faisait ses premiers pas dans le monde du cinéma. Aujourd’hui, il est devenu une véritable icône internationale, un symbole de rébellion et de liberté. Son nom résonne comme une légende : James Dean. Initié au septième art par des géants tels que Robert Mitchum, Bette Davis, Elizabeth Taylor, Henry Fonda, James Stewart et Katharine Hepburn, il s’est délecté de ces visages inoubliables, les retrouvant toujours avec bonheur sur grand écran.
Une première apparition furtive mais mémorable
C’est dans ce contexte que James Dean fait sa toute première apparition à l’écran. Vers la fin du long métrage, à 1 heure 29 minutes et 37 secondes précisément, on aperçoit une silhouette d’un soldat courant dans la neige avec son arme et arrivant auprès de son supérieur en disant : « Je crois que je les ai entendu approcher ». Et cet acteur, c’est donc le célèbre James Dean.
Une carrière fulgurante, trois chefs-d’œuvre immortels
Dans « Baïonnette au canon », il n’a qu’une réplique et une apparition à l’écran d’à peine une minute, mais il s’agit de son premier rôle dans un long métrage. Pas mal pour une première, il figure dans un film réalisé par Sam Fuller, qui signera des années plus tard l’excellent western « 40 tueurs », « Le Port de la drogue » et « Shock Corridor ».
Après « Baïonnette », James Dean part jouer dans des séries ou des pièces de théâtre filmées. On le retrouve sur grand écran en figuration dans « La Polka des marins », « Qui donc a vu ma belle ? » et « Un homme pas comme les autres », avant qu’il ne soit choisi en 1955 pour être la star d' »A l’est d’Eden », qui lancera sa carrière. Quelques mois plus tard, il se tue dans un accident de voiture, non sans avoir tourné auparavant deux autres chefs-d’œuvre : « La Fureur de vivre » et « Géant ».
Samuel Fuller, un réalisateur de guerre talentueux
Quant à Fuller, la même année que « Baïonnette », il réalisera un film de guerre encore meilleur, « J’ai vécu l’enfer de Corée », avec le même Gene Evans, mais également Robert Hutton et Steve Brodie. Le sergent Zack et un jeune orphelin coréen s’y allient avec un groupe de soldats américains laissés-pour-compte. Ils se cachent ensemble dans un temple bouddhiste avant de réaliser qu’ils se trouvent à proximité d’un camp nord-coréen.