Deux jeunes sont décédés noyés après un refus d’obtempérer : le conducteur a été placé en garde à vue
Posted 10 novembre 2025 by: Admin
Un accident tragique a bouleversé le calme de Mauzac, près de Toulouse. Dans la nuit de vendredi à samedi, une voiture a fini sa course dans un lac, provoquant la mort de deux jeunes hommes.

Les gendarmes cherchent désormais à comprendre les circonstances exactes de ce drame qui touche une bande d’amis soudés. Le conducteur de la Citroën, l’un des deux survivants de l’accident, a quitté l’hôpital dès dimanche. Son état de santé étant jugé compatible avec une audition, il a été immédiatement placé en garde à vue. Les premières questions des enquêteurs ont porté sur les minutes ayant précédé la chute du véhicule dans l’eau. L’homme, encore très marqué psychologiquement, peinerait à évoquer les faits avec précision.
Un contrôle routier refusé avant la perte de contrôle

Selon les premiers éléments, les gendarmes avaient tenté d’interpeller la voiture peu après 23 heures, dans le centre du village. Le conducteur aurait alors refusé de s’arrêter, avant de s’engager à vive allure sur la route de Lavernose. Aucune course-poursuite n’aurait été déclenchée. Mais, dans un virage, le véhicule a quitté la chaussée, traversé un grillage et basculé directement dans le lac, plongeant dans l’obscurité.
À l’avant, le conducteur et un autre passager ont réussi à sortir du véhicule alors qu’il s’enfonçait. À l’arrière, les deux autres jeunes n’ont pas pu s’extraire, piégés par les portes bloquées sous la pression de l’eau. Les plongeurs les ont retrouvés noyés dans l’habitacle immergé. Ils étaient âgés de 21 à 24 ans. Le groupe d’amis était originaire d’Eaunes et de communes voisines.
Des familles sous le choc

Dans la région, la nouvelle a provoqué une onde de tristesse. Des proches, effondrés, ont décrit des jeunes soudés, joyeux, habitués à se retrouver ensemble. Plusieurs habitants se sont rendus spontanément au bord du lac pour déposer des fleurs et allumer des bougies.
Les gendarmes doivent désormais déterminer pourquoi le conducteur a refusé le contrôle et si d’autres facteurs – vitesse, alcool, stupéfiants ou simple panique – ont joué un rôle dans la perte de contrôle. Des analyses sont en cours. Le témoignage du survivant sera central dans la reconstitution des événements.







