Une scène d’horreur a été découverte dans un hôtel de Saint-Jean-de-Luz. Le corps sans vie d’une femme de 33 ans, d’origine allemande, gisait sur un lit, dénudé et ligoté aux poignets et aux chevilles. Un marteau ensanglanté a été retrouvé à proximité, témoignant de la violence de l’acte. Cette macabre découverte a conduit à l’arrestation du compagnon de la victime, un Français d’origine algérienne âgé de 37 ans.
Publicité:
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme aurait sombré dans un accès de folie meurtrière. Face aux enquêteurs, il a évoqué un « pétage de plombs », affirmant avoir entendu un « monstre rire » et avoir frappé sa compagne jusqu’à ce que ce bruit cesse. Son lourd casier judiciaire, comptant 19 mentions, laisse présager un passé déjà chargé.
Un féminicide d’une violence inouïe
Le procureur de la République, Jérôme Bourrier, a qualifié cet acte d' »assassinat sauvage ». Une expertise psychiatrique va être réalisée pour tenter d’éclaircir les motivations de ce geste insensé. La victime et son compagnon séjournaient dans cet hôtel depuis deux jours lorsque le drame s’est produit.
Une relation tumultueuse
Il y a quelques semaines à peine, la jeune femme avait fait une chute du 5e étage d’un hôtel à Ciboure, dans les Pyrénées-Atlantiques. Son pronostic vital avait alors été engagé. Son compagnon avait été placé en garde à vue pour « tentative d’homicide », mais la victime l’avait innocenté « de manière catégorique ». Pourtant, deux jours avant son assassinat, elle avait quitté délibérément l’hôpital sans en avertir le personnel pour rejoindre son compagnon à Saint-Jean-de-Luz.
Une enquête ouverte pour « assassinat »
Ce dimanche 5 mai 2024, le procureur de Bayonne a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour « assassinat ». Une autopsie du corps de la victime sera réalisée lundi pour déterminer s’il y a eu également un viol.
