La violence familiale peut parfois conduire à des actes tragiques. C’est ce qu’a vécu un jeune homme de 28 ans, condamné mercredi 15 mai 2024 par la cour d’assises des Alpes-de-Haute-Provence à douze ans de prison ferme pour avoir prémédité le meurtre de son beau-père. Un drame qui aurait pu être évité si les violences subies par le prévenu, sa mère et sa sœur avaient été prises en compte plus tôt.
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Fin décembre 2020, le jeune homme avait tiré à trois reprises sur son beau-père avec un fusil de chasse alors qu’ils se trouvaient dans un champ. Après avoir alerté les gendarmes en prétendant avoir découvert le corps de la victime, âgée de 55 ans, il avait nié les faits pendant six longs mois.
Un mobile troublant
Ce n’est que lorsque l’expert balistique a révélé que les balles provenaient du fusil de chasse du prévenu que celui-ci a fini par avouer son geste prémédité. Devant la cour, il a expliqué avoir été victime, tout comme sa mère et sa sœur, des violences régulières de son beau-père. Cependant, il a affirmé ne pas l’avoir tué par vengeance, mais sans donner plus de détails sur son mobile.
Une confession tardive
Interpellé après les révélations de l’expert balistique, le jeune homme a reconnu les faits en garde à vue. « Je porterai toute ma vie sur ma conscience cet acte horrible. Je m’en excuse. Je vous demande pardon », a-t-il déclaré lors de son procès, semblant regretter son geste.
Une peine de 12 ans de prison
Malgré ses regrets, le jeune homme a été reconnu coupable d’assassinat et condamné à douze ans de prison ferme par la cour d’assises des Alpes-de-Haute-Provence. Une peine lourde pour un acte prémédité, mais qui soulève également la question de la prise en charge des violences familiales avant qu’il ne soit trop tard.
