Posted 18 septembre 2025 by: Admin #Actualité

Scène inhabituelle aux Jeux olympiques de Pékin : le lutteur suédois Ara Abrahamian a rejeté sa médaille de bronze, marquant son mécontentement par un geste symbolique. L’épisode a provoqué un vif émoi dans le monde du sport et relance le débat sur l’arbitrage en lutte gréco-romaine.

Ara Abrahamian, vice-champion olympique d’Athènes en 2004, était monté sur le podium pour recevoir la médaille de bronze des -84 kg. Mais son attitude contrastait avec celle des autres médaillés : il est apparu fermé, a levé le poing droit en signe de protestation, puis a déposé sa médaille au centre du tapis avant de quitter la salle sous les regards médusés.

Une décision arbitrale contestée

La colère du lutteur suédois trouve son origine dans sa demi-finale perdue contre l’Italien Andrea Minguzzi, futur champion olympique. Abrahamian estime avoir été victime d’une injustice arbitrale et n’a pas hésité à manifester son désaccord dès la fin du combat. Il avait refusé de serrer la main de Minguzzi, un geste inhabituel à ce niveau de compétition.

Une victoire amère pour le bronze

Malgré sa frustration, Abrahamian avait remporté son combat pour la troisième place face au Français Melonin Noumonvi, décrochant ainsi officiellement la médaille de bronze. Mais son geste de la rendre au public a transformé son podium en symbole de protestation, attirant l’attention de la presse internationale sur la question des décisions contestées en lutte.

Une image forte qui interroge l’éthique sportive

Ce coup d’éclat rappelle que les Jeux olympiques ne sont pas seulement une vitrine d’exploits sportifs, mais aussi un lieu où se jouent des batailles pour l’équité et le respect des règles. Si le geste d’Abrahamian restera controversé, il souligne la tension permanente entre l’arbitrage, les athlètes et les instances sportives lors des compétitions de haut niveau.