Isabelle Huppert s’est familiarisée avec le monde des prisons dès ses premiers pas au cinéma, incarnant Violette Nozière dans le film éponyme de Claude Chabrol en 1978.
Son personnage, une jeune femme accusée d’empoisonner ses parents, vit l’angoisse de l’attente de l’exécution de sa peine de mort, un rôle qui a marqué le début de sa longue relation avec des personnages en marge de la société.
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Retour thématique dans son dernier film
Le thème de la prison réapparaît dans son œuvre la plus récente, La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy.
Le film, qui sortira le 28 août, met en scène Huppert dans le rôle d’Alma, une femme qui, sans être incarcérée, tisse des liens d’amitié avec une jeune mère dont le compagnon est emprisonné. Ce rôle souligne une fois de plus sa capacité à explorer des situations humaines complexes et émotionnellement chargées.
Expériences réelles derrière les barreaux
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Isabelle Huppert partage des expériences personnelles uniques liées aux prisons. Elle a visité des établissements pénitentiaires à deux reprises, une fois à Strasbourg pour présenter Violette Nozière et une autre fois à Rennes pour assister à une représentation théâtrale.
Ces visites ont laissé une impression durable sur l’actrice, lui faisant ressentir le passage « dans une autre dimension ».
Sur un plan plus personnel, Isabelle Huppert a été confrontée à un drame familial poignant. Sa fille, Lolita Chammah, a récemment publié un livre détaillant la perte tragique de son enfant, une épreuve qui a profondément ému Huppert.