« J’ai un peu du mal avec… » : Apolline de Malherbe pique son invité, la moutarde lui monte au nez

Posted 8 mai 2025 by: Admin #Actualité

Sur le plateau de BFMTV, ce mercredi 7 mai 2025, Apolline de Malherbe recevait David Lisnard, maire de Cannes.

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Le débat, centré sur les conséquences du trafic de drogue dans les communes françaises, a donné lieu à un échange tendu entre la journaliste et son invité. Entre mesures chocs, clashs verbaux et constats partagés, l’entretien a mis en lumière une crispation politique croissante autour de la sécurité publique.

Face à l’expansion du narcotrafic dans les centres urbains comme dans les zones rurales, David Lisnard milite pour une réponse plus ferme de l’État, notamment en matière de logement social. « Il faut donner aux maires le pouvoir d’expulser les trafiquants et leurs familles des HLM », a-t-il déclaré sans détour. Selon lui, continuer à loger aux frais du contribuable des individus qui « pourrissent la vie des autres » relève du non-sens : « Il faut arrêter le masochisme. Ce n’est pas de l’extrémisme, c’est du bon sens. » Une phrase tranchante, que la journaliste n’a pas laissé passer.

Apolline de Malherbe agacée par l’argument du « bon sens »

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Réactive, Apolline de Malherbe a vivement réagi à l’argumentaire du maire, pointant l’usage trop systématique de l’expression « bon sens » dans le discours politique contemporain. « Vous dites tous que c’est du bon sens… Moi, maintenant, j’ai un peu de mal avec cette expression », a-t-elle lancé d’un ton las. Une remarque cinglante, qui traduit un agacement grandissant face à ce qu’elle perçoit comme une simplification abusive des enjeux sociaux.

David Lisnard persiste et signe

Impassible, le maire de Cannes a poursuivi sans dévier de sa ligne. Pour lui, le constat est clair : le logement social doit revenir aux citoyens respectueux du cadre collectif, et non à ceux qui entretiennent des réseaux de violence. « Je ne sais pas si c’est du bon ou du mauvais sens, mais c’est simplement logique que le logement aille à ceux qui vivent normalement », a-t-il martelé. Il dénonce une forme d’aveuglement volontaire qui mine la cohésion des territoires, ajoutant que la réalité de terrain exige des décisions fermes.

Un consensus inattendu avec un maire socialiste

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Poursuivant l’échange, Apolline de Malherbe cite l’exemple du maire socialiste de Clermont-Ferrand, qui a récemment reconnu l’échec de sa posture anti-police municipale face à l’explosion de l’insécurité dans sa commune. Ce dernier a fini par annoncer l’ouverture d’un nouveau commissariat, malgré ses réticences initiales. Lisnard y voit une confirmation de ses positions : « À un moment donné, la réalité nous rejoint. Je suis ravi que cela transcende les clivages. »

Ce passage sur BFMTV illustre l’évolution du débat sur la sécurité en France, où même des élus de gauche commencent à revoir leurs positions sous la pression du terrain. Le maire de Cannes, en première ligne depuis plusieurs années, salue ce virage pragmatique, loin des dogmes partisans. Pour lui, c’est la reconnaissance d’une urgence partagée, au-delà des appartenances politiques.

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