“Je vis avec 300 euros » : Dominique, la veuve de Bernard Tapie endettée et sur la paille

Posted 7 octobre 2025 by: Admin
Depuis la disparition de Bernard Tapie, Dominique Tapie traverse une période sombre. À 75 ans, celle qui fut la compagne du célèbre homme d’affaires vit désormais avec une dette colossale et des revenus dérisoires.
Malgré sa dignité et son courage, la veuve Tapie confie vivre dans une précarité qui contraste avec le faste d’autrefois. Depuis la mort de Bernard Tapie, en octobre 2021, Dominique Tapie porte seule le fardeau d’un héritage financier désastreux. En mars dernier, la justice l’a condamnée à régler 15 millions d’euros d’avis fiscaux, une somme vertigineuse qui s’ajoute à l’immense dette liée à l’affaire Adidas. Cette bataille judiciaire, opposant son défunt mari au Crédit Lyonnais, continue de la hanter. Invitée en décembre 2024 dans l’émission Chez Jordan, elle reconnaissait : « J’ai une dette de 640 ou 650 millions d’euros, mais je ne compte même plus. C’est pharaonique, irréel ! » Avant de s’interroger avec amertume : « Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Est-ce qu’on va en prison pour ça ? ». Des mots qui en disent long sur l’angoisse et la solitude d’une femme accablée par le passé.
Une retraite inférieure au Smic
Les révélations de Dominique Tapie sur sa situation actuelle ont profondément ému. Sa retraite mensuelle ne dépasse pas 1 500 euros, une somme dérisoire pour celle qui partagea la vie d’un ancien ministre, industriel et milliardaire. « Je perçois la demi-retraite de député de Bernard, soit 1 200 euros. Et moi, j’ai dans les 300 euros. » Malgré tout, elle garde un certain détachement : « À mon âge, je ne compte plus. Ce n’est pas moi qui ai des dettes, c’est mon mari. Et puis je ne suis pas solvable. » Derrière cette phrase teintée de fatalisme, se cache une réalité cruelle : la chute d’une femme autrefois habituée à tout gérer, désormais dépendante du soutien de ses proches.
L’aide précieuse de son fils Laurent
Privée de domicile après la disparition de Bernard Tapie, Dominique a connu une période d’errance et de grande détresse. Sans ressources, elle a d’abord été hébergée par un ami avant de pouvoir se stabiliser grâce à son fils Laurent. « Heureusement, c’est mon fils qui m’aide à payer mon loyer. Il m’a logée pendant un an et m’a trouvée un appartement quand j’ai tout perdu. » Ses comptes ayant été bloqués au moment de la liquidation judiciaire, elle raconte avec émotion : « Quand Bernard est parti, je n’avais pas un sou devant moi et j’avais une montagne de dettes ! » Aujourd’hui encore, c’est grâce à la solidarité familiale et amicale qu’elle parvient à subvenir à ses besoins.
Une femme digne face à l’adversité
Malgré la précarité, Dominique Tapie ne s’effondre pas. Proche d’Ophélie Winter, elle trouve un certain réconfort dans son cercle d’amis et dans les souvenirs d’une vie intense aux côtés d’un homme hors du commun. Elle refuse la plainte, préférant la résilience : « Il reste quelques biens à vendre, mais tout va partir. Ce n’est pas grave. » Ces mots traduisent une philosophie de vie empreinte de courage, celle d’une femme qui assume tout sans renier son passé.