Posted 19 juin 2025 by: Admin #Actualité

Alors que la saison touche à sa fin, l’émission « Quotidien » du mardi 17 juin 2025 a connu une séquence particulièrement électrique entre Yann Barthès et Jean-Michel Aphatie. Sur fond de polémique autour de Rachida Dati, une divergence sémantique a viré à l’échange tendu, sous l’œil attentif de près de 1,7 million de téléspectateurs.

Le talk-show de TMC a confirmé sa bonne forme en fin de saison. Diffusé en trois parties, Quotidien a rassemblé 773 000, 987 000 puis 1,69 million de téléspectateurs, soit 5,5 %, 5,9 % et 9,4 % de part d’audience, selon les tranches horaires. Des chiffres honorables qui traduisent la fidélité du public, malgré la concurrence des grandes chaînes généralistes et une actualité télévisuelle dense en cette période pré-estivale.

Mais ce qui a surtout retenu l’attention ce soir-là, c’est une passe d’armes verbale entre Yann Barthès et Jean-Michel Aphatie, l’un des chroniqueurs phares de l’émission.

Aphatie qualifie Rachida Dati de « ministre des journalistes »

Dans sa chronique « 3 figures du jour », Jean-Michel Aphatie a évoqué la ministre de la Culture Rachida Dati, actuellement au cœur d’une controverse médiatique. Le journaliste a alors déclaré, sur un ton cinglant : « Ministre de la Culture, de la presse, mais aussi des journalistes », en référence aux accusations selon lesquelles elle aurait exercé des pressions sur les équipes de l’émission Complément d’enquête.

Une remarque que Yann Barthès n’a pas laissé passer. Visiblement embarrassé, le présentateur a coupé son chroniqueur : « Ministre des journalistes ? Non. Ministre de l’audiovisuel, oui, mais pas des journalistes. » La correction, assortie d’une grimace, a provoqué un moment de flottement palpable sur le plateau.

Une pique persistante et assumée de Jean-Michel Aphatie

Loin de se raviser, Jean-Michel Aphatie est revenu à la charge quelques minutes plus tard. Dans une autre séquence, il persiste et signe, parlant à nouveau de Rachida Dati comme de « la ministre des journalistes audiovisuels ».

« Selon Le Canard enchaîné, elle aurait fait pression pour minimiser, voire supprimer, des séquences de Complément d’enquête. Donc Madame Dati, vous êtes aussi ministre des journalistes audiovisuels. Et eux, ils ont le droit d’enquêter, sans être accusés d’être des procureurs. Ils font leur travail sérieusement. » Le chroniqueur n’a donc pas hésité à pousser la provocation plus loin, assumant un ton frontal, au risque de froisser la hiérarchie éditoriale de l’émission.

Malaise en plateau, mais liberté éditoriale maintenue

Ce double accrochage entre le présentateur et son chroniqueur a laissé transparaître une divergence de ton et de posture sur un sujet sensible. Si Yann Barthès a tenté de corriger la formulation pour éviter toute polémique ou amalgame, Jean-Michel Aphatie a volontairement maintenu une critique acerbe à l’encontre de Rachida Dati, sous couvert de satire politique.

Ce type de tensions éditoriales n’est pas rare en fin de saison, surtout dans un contexte où les affaires politiques se multiplient et où Quotidien cherche à préserver un équilibre délicat entre impertinence journalistique et rigueur de ton.

Le talk-show Quotidien est à retrouver du lundi au vendredi dès 19h20 sur TMC, avec des audiences toujours solides et une ligne éditoriale qui n’hésite pas à provoquer le débat, même en interne.