Le directeur de la morgue de Harvard est condamné à 8 ans de prison pour avoir vendu des restes humains
Posted 24 décembre 2025 by: Admin
Une affaire glaçante vient de lever le voile sur des pratiques d’une cruauté inouïe au cœur même d’une institution prestigieuse.

Aux États-Unis, la découverte d’un trafic de restes humains orchestré depuis une morgue universitaire a provoqué stupeur et indignation. Derrière ce scandale, un homme, aujourd’hui condamné, et un réseau aux méthodes sidérantes.
Pendant des années, Cedric Lodge, ancien gestionnaire de la morgue de la Faculté de médecine de Harvard University, aurait dirigé un réseau criminel spécialisé dans la revente illégale de restes humains. Basé à Boston, cet homme de 55 ans profitait de sa position pour détourner des parties de corps destinées à l’enseignement et à la recherche scientifique. Un abus de confiance absolu, qui a profondément choqué le monde universitaire et médical.
Des enchères de restes humains d’une violence symbolique extrême

L’enquête a mis en lumière un système particulièrement sordide : des restes humains étaient mis aux enchères, traités comme de simples objets de collection. Parmi les éléments vendus illégalement figuraient des cerveaux, des visages et d’autres parties anatomiques, soigneusement prélevées avant d’être revendues à des particuliers. Le caractère organisé et répété de ces transactions laisse entrevoir l’ampleur d’un trafic bien rodé.
Une acheteuse aux pratiques dérangeantes

Parmi les clients identifiés figure Katrina Maclean, âgée de 44 ans. Selon les éléments révélés au cours de la procédure, elle achetait notamment de la peau humaine afin de la tanner, dans le but de relier des livres. Une pratique d’un autre âge, qui a suscité un profond malaise jusque dans les rangs des enquêteurs, tant elle renvoie à une négation totale de la dignité des défunts.
Des envois postaux comme de simples marchandises

L’un des aspects les plus troublants de cette affaire réside dans les méthodes logistiques employées. Les restes humains étaient envoyés par la poste, emballés et expédiés comme s’il s’agissait de colis ordinaires. Cette banalisation du transport de parties humaines à travers les frontières des États américains souligne le cynisme et le sang-froid avec lesquels le réseau opérait.
Une condamnation lourde, mais des questions persistantes
En mai dernier, Cedric Lodge a plaidé coupable de transport de biens volés à travers les frontières des États, mettant ainsi fin à une partie du suspense judiciaire. Il a été condamné à huit années de prison, une peine qui reflète la gravité des faits reconnus. Toutefois, de nombreuses interrogations demeurent quant à l’ampleur exacte du réseau, au nombre réel de victimes concernées et aux failles institutionnelles ayant permis de tels agissements.







