Neuf mois. Neuf longs mois d’angoisse, de recherches infructueuses et de questions sans réponse. C’est le temps qu’il a fallu pour retrouver la trace du petit Emile, disparu à l’âge de 2 ans et demi dans les Alpes-de-Haute-Provence. Un crâne, des ossements, des vêtements… Les découvertes macabres se sont succédé, ravivant l’espoir de comprendre ce drame et offrant, peut-être, un début de réponse aux parents éplorés.
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Mais comment l’enfant a-t-il perdu la vie ? Cette interrogation hante les esprits, tandis que les analyses se poursuivent. Les enquêteurs traquent le moindre indice, explorent chaque piste, dans l’espoir de percer ce mystère insoutenable.
Les découvertes glaçantes des enquêteurs
Le 30 mars dernier, une randonneuse découvre l’insoutenable : le crâne du petit Emile, en contrebas du hameau du Haut-Vernet. Dès lors, les recherches s’intensifient, et les macabres découvertes s’enchaînent. Outre d’autres ossements, les enquêteurs mettent la main sur des affaires appartenant à l’enfant : un t-shirt, une culotte et des chaussures. Des indices précieux, immédiatement confiés aux experts médico-légaux pour tenter de percer le mystère des causes de la mort.
Un témoignage clé d’un habitant du Vernet
Dans cette quête de vérité, chaque témoignage compte. Et celui d’un agriculteur du Vernet pourrait s’avérer crucial. Selon lui, la découverte des ossements à cet endroit précis est « un peu gros ». Difficile d’imaginer que personne, parmi les bûcherons, les cueilleurs de champignons ou les chasseurs, ne soit tombé sur le squelette auparavant. « Les ossements ont été mis là », lâche-t-il, semant le doute.
Un détail intriguant sur les chaussures d’Emile
Parmi les effets personnels retrouvés, un élément intrigue particulièrement les enquêteurs : les lacets des chaussures d’Emile. Introuvables, ni sur les chaussures, ni à proximité des autres vêtements ou ossements. Une disparition qui alimente les interrogations et les hypothèses les plus sombres. « Cela intrigue, au même titre que d’autres détails », confie une source proche de l’enquête, tout en tempérant : « Il peut y avoir des explications de circonstances, dû à un tiers. Mais aussi une explication naturelle. »
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La piste accidentelle privilégiée par les gendarmes
Malgré ces zones d’ombre, les gendarmes semblent privilégier la piste accidentelle pour expliquer la mort du petit Emile. Selon plusieurs sources citées par le magazine Marianne, cette hypothèse serait considérée comme valable « à 90 % ». Une position nuancée toutefois par le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, qui rappelle que rien ne permet d’écarter les autres pistes pour l’heure.
De son côté, le maire du Haut-Vernet, François Balique, écarte catégoriquement une hypothèse : celle de l’implication de la famille. « La piste familiale est totalement exclue », assure-t-il, convaincu que la découverte du corps innocente les proches d’Emile.
