Le vaccin du covid aurait un effet secondaire positif et inattendu selon des chercheurs

Posted 27 octobre 2025 by: Admin #Divers

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Et si les vaccins à ARNm réservaient une surprise de taille ? Présentée à Berlin lors d’un congrès européen d’oncologie, une étude américaine suggère un effet bénéfique inattendu chez des patients atteints de cancers avancés, lorsque la vaccination Covid-19 intervient en proximité du démarrage de l’immunothérapie.

Selon les chercheurs, les patients ayant reçu une dose de vaccin Covid dans les 100 jours suivant le début de l’immunothérapie ont vu leur survie s’allonger de manière significative. Chez certains malades du poumon non à petites cellules, la médiane passerait d’environ 20 à plus de 37 mois, un écart difficile à ignorer.L’équipe avance un mécanisme plausible : le vaccin agirait comme un “coup de fouet” immunitaire, réactivant temporairement des réponses affaiblies et renforçant l’efficacité des anticorps et lymphocytes T mobilisés par l’immunothérapie. Autrement dit, un stimulus non spécifique pourrait amplifier la vigilance immunitaire vis-à-vis des cellules tumorales.

Fait notable, les auteurs n’ont pas retrouvé d’effet comparable avec le vaccin antigrippal dans les cohortes analysées. Ce différentiel oriente les soupçons vers la plateforme ARNm, dont la capacité à induire une forte signalisation innée (type interférons, PRR) est déjà explorée en recherche translationnelle.

Des résultats cohérents avec des travaux précliniques

Avant même cette observation en vie réelle, des expériences sur modèle murin avaient montré qu’un ARNm non spécifique pouvait freiner la croissance tumorale, en suralimentant les voies d’alerte immunitaire. La clinique rejoint ici le laboratoire, sans toutefois prouver une causalité définitive.

Il s’agit d’une analyse observationnelle : le lien temporel n’équivaut pas à un lien causal. Des biais (sélection de patients plus suivis, état général meilleur, calendrier thérapeutique) peuvent gonfler l’effet apparent. Seuls des essais randomisés, stratifiés et suffisamment puissants permettront de conclure.

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Pour des oncologues impliqués dans le projet, “c’est le genre d’effet thérapeutique qu’on espère d’un traitement expérimental, mais qu’on observe rarement”. Le signal est suffisamment robuste pour justifier un essai contrôlé, mais la prudence s’impose tant que l’on ignore la dose, le timing optimal et les tumeurs les plus réceptives.

Vers une stratégie adjuvante “universelle” ?

L’idée séduit : utiliser l’ARNm comme catalyseur transversal de l’immunité, sans cibler une tumeur précise, pour booster l’immunothérapie standard. Un essai randomisé de grande ampleur est en préparation, étape indispensable pour valider la stratégie, préciser la fenêtre d’administration et évaluer les risques.

Si l’effet se confirme, la vaccination pourrait devenir un adjuvant logistique à faible coût, intégré au parcours de soins en oncologie. Mais nous n’y sommes pas encore : d’ici à une adoption de routine, comptez plusieurs phases cliniques, des comparateurs actifs, et un suivi de sécurité rigoureux (obstructions, hernies, douleurs chroniques post-chirurgie, etc., déjà observées dans d’autres contextes).

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