Maman coupable oublie la note, sa lettre d’excuses arrive 10 ans après avec un dédommagement.

Posted 5 mai 2024 by: Admin #Actualité

Il y a des histoires qui nous rappellent que la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille, mais qu’il existe des gestes simples pour apaiser les tourments du passé. C’est ce qu’a vécu récemment le propriétaire du restaurant Le Bosphore à Mulhouse, lorsqu’il a reçu une enveloppe contenant une lettre manuscrite et un billet de 50 euros.

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Cette histoire remonte à l’année 2010, lorsqu’une mère de famille en proie à des difficultés personnelles avait dîné avec ses quatre enfants dans son établissement sans pouvoir régler l’addition. Une situation délicate qui aurait pu rester un mauvais souvenir, mais qui a pris une tournure inattendue des années plus tard.

Une lettre émouvante pour demander pardon

Un jour, le propriétaire du Bosphore a reçu une enveloppe mystérieuse des mains d’un homme. À l’intérieur, une lettre manuscrite anonyme accompagnée d’un billet de 50 euros. Les mots inscrits sur cette feuille de papier ont immédiatement capté son attention : « Bonjour Monsieur le patron du Bosphore. Je vous remets cette lettre avec 50 € pour vous rendre votre argent. En 2010, j’avais mangé avec mes quatre enfants. Je venais de sortir d’un divorce, la situation était désespérée et je suis partie sans payer. Je me suis rappelée récemment de cette histoire. J’espère que vous me pardonnerez pour cela. Qu’Allah vous accorde la réussite dans votre vie […] Pardonnez-moi, je regrette sincèrement. »

Un geste qui a bouleversé le propriétaire

Cette lettre a profondément touché Guney Cokkaya, l’actuel gérant du Bosphore, qui n’avait que 13 ans à l’époque des faits. Aujourd’hui âgé de 25 ans, il a repris le restaurant familial et c’est lui qui a relayé cette histoire émouvante sur Facebook. « C’est touchant », a-t-il réagi. « Comme il y avait pas mal de clients, je n’ai pas eu le temps de lire cette lettre tout de suite. J’ai pensé que c’était peut-être quelqu’un qui voulait offrir des repas à d’autres. »

Un message de compassion et de pardon

Finalement, bien que Guney Cokkaya offre régulièrement des repas aux nécessiteux, il ne voulait pas médiatiser cette histoire. C’est un de ses amis qui gère un collectif de solidarité qui lui a demandé s’il pouvait la relayer sur Facebook, « pour sensibiliser les gens à avoir le cœur sur la main ». Dans un post publié sur le réseau social, le gérant du restaurant a écrit ces mots : « Ne jugez jamais un bouquin à sa couverture. Chacun de nous a sa propre histoire, ses propres galères et moments de joies. Il y a ce genre de choix, de décisions que la vie impose… difficile à accepter ou à vivre avec le temps. Quand, submergé par le poids des problèmes de la vie on en vient à agir et parfois avec regret. C’est la belle histoire que m’a racontée un ami, Guney (du Kebab le Bosphore), très surpris de découvrir cette dette remboursée 10 ans après les faits dans un courrier qui explique brièvement le pourquoi du comment. »

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Un geste noble et une leçon de vie

Il a poursuivi : « Difficile pour le commun des mortels d’accepter ce genre de vol. ‘Bein oui attends, si tout le monde fait comme elle, il est bon pour mettre la clef sous la porte’. La démarche est merveilleusement noble, se regarder dans le miroir n’évoquait sûrement pas que des bons souvenirs pour cette dame. Elle a réparé… elle a essayé. Et puis de toute façon le Bosphore avait déjà pardonné. Que la paix soit sur vous tous. »

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