Posted 3 avril 2025 by: Admin #Actualité

Mohamed Amra, actuellement en détention provisoire dans le cadre de son implication présumée dans le narcotrafic, s’apprête à entamer une démarche judiciaire significative.

Il accuse certains membres du personnel pénitentiaire de violences, un événement qui soulève des questions sur les conditions de détention et le traitement des détenus en France. Ces allégations, si avérées, pourraient jeter une lumière crue sur les pratiques en milieu carcéral.

Contexte de l’Affaire

Mohamed Amra, détenu à la prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe, a exprimé des accusations de maltraitances physiques qui auraient eu lieu le 24 mars. Selon son avocat, Benoît David, les surveillants ont physiquement agressé Amra suite à ses plaintes concernant des menottes trop serrées. L’incident aurait entraîné une fracture à la cheville pour laquelle il a été par la suite placé sous plâtre.

Réponse de l’Administration

L’administration pénitentiaire conteste ces allégations, présentant une version des faits notablement différente. Ils affirment que lors de son retour en cellule après une fouille, Amra aurait résisté et se serait blessé lui-même en donnant des coups de pied. Cette version des faits souligne une possible résistance de la part du détenu, traitée immédiatement par l’unité sanitaire de la prison.

Actions Légales en Cours

Une audience cruciale s’est tenue récemment, visant à examiner les preuves vidéo de l’incident. Benoît David, militant pour une transparence accrue, a également introduit une requête pour revoir les conditions de détention de son client, qu’il qualifie d’indignes. Il dénonce une surveillance excessive et des fouilles fréquentes, ajoutant que Amra serait menotté et fouillé avec une rigueur qui dépasse les normes habituelles.