Posted 20 juin 2025 by: Admin #Actualité

Dans un milieu aussi exigeant que la télévision, les apparences sont souvent trompeuses. Nagui, figure emblématique du petit écran, a récemment levé le voile sur un épisode méconnu de sa carrière, révélant à quel point persévérance et solitude peuvent parfois aller de pair, même au sommet.

Ce jeudi 19 juin 2025, Nagui recevait Jalil Lespert sur le plateau de son émission, venu présenter son nouveau documentaire Dakar Chronicles, un projet centré sur les coulisses extrêmes du célèbre rallye. Ce film met en lumière les efforts surhumains de pilotes contraints de braver fatigue, blessures et conditions extrêmes, pour aller au bout de cette épreuve mythique.

Inspiré par cette thématique, Nagui a lancé une discussion avec ses chroniqueurs sur le dépassement de soi, demandant à chacun de partager un souvenir de blessure ou de douleur surmontée malgré tout. Une invitation qui a rapidement pris une tournure plus personnelle, lorsqu’il s’est lui-même livré à une confession inattendue.

Une blessure sévère… trois jours avant une grande cérémonie

À la surprise générale, l’animateur de “N’oubliez pas les paroles” a révélé avoir souffert d’une rupture des ligaments croisés, quelques jours avant un événement d’envergure : la cérémonie des Victoires de la Musique. « Ça a fait vraiment crac », raconte-t-il avec une grimace. Malgré une attelle et une douleur persistante, il a assuré la présentation du show, tout en assurant également la production de la soirée.

« Je suis resté pendant cinq mois sous cortisone, plus aucune voix », a-t-il ajouté, soulignant la gravité de son état. Mais ce n’est pas la douleur physique qui l’a le plus marqué : ce sont les critiques virulentes sur les réseaux sociaux, qui ne se sont pas fait attendre. « Regarde le mec, il n’est même pas en état de le faire, pourtant il s’accroche au rideau, il veut rester là, qu’il crève », a-t-il cité, en évoquant certains commentaires qui l’ont profondément blessé.

Un appel à l’aide resté sans réponse

Face à l’ampleur de la tâche et à son état physique, Nagui a tenté de se faire remplacer, sollicitant plusieurs confrères. Mais malgré ses appels répétés, aucun n’a accepté de prendre sa place. « Tout était prêt, il n’y avait plus qu’à venir », a-t-il précisé, regrettant une forme de désengagement ou de frilosité dans ce moment critique.

« Très élégamment, ils avaient dit non », a-t-il glissé avec amertume, laissant entendre qu’en télévision, la solidarité entre animateurs est parfois plus fragile qu’il n’y paraît. Cette expérience, bien qu’éprouvante, a renforcé chez lui une forme de lucidité : dans ce métier, mieux vaut savoir compter d’abord sur soi-même.

L’envers du décor d’une figure populaire

Cette séquence de confidence montre une autre facette de Nagui, bien loin de l’image solaire et dynamique qu’il incarne habituellement à l’antenne. Derrière les sourires et les projecteurs, se cache un homme contraint de composer avec des douleurs physiques, l’ingratitude du public et le silence des pairs.

Et si cette épreuve ne l’a pas empêché d’assurer le spectacle, elle a aussi marqué une forme de désillusion. « Il ne faut jamais regarder les réseaux sociaux dans ces cas-là », a-t-il conclu, un conseil amer mais réaliste à l’ère de la surexposition numérique.