Posted 29 avril 2025 by: Admin #Actualité

Alors que le monde catholique se prépare à rendre un dernier hommage au pape François, Emmanuel et Brigitte Macron participeront aux cérémonies solennelles prévues au Vatican.

Leur présence, marquée par un moment de recueillement particulier, souligne l’importance historique et émotionnelle de cet événement exceptionnel.

Ce vendredi 25 avril, Emmanuel et Brigitte Macron bénéficieront d’un privilège rare : celui de se recueillir en privé devant la dépouille du pape François. Selon des informations de RTL, le couple présidentiel rendra hommage au souverain pontife à 18 heures, à la basilique Saint-Pierre de Rome. Ce geste symbolique précédera leur participation officielle aux obsèques, prévues le lendemain matin. À l’heure où l’émotion étreint des millions de fidèles, cet hommage discret inscrit le chef de l’État dans la solennité du moment.

Une affluence historique à la basilique Saint-Pierre

Depuis l’annonce du décès du pape François, des centaines de milliers de fidèles affluent à Rome. Le Vatican a confirmé que 150 000 personnes avaient déjà défilé devant sa dépouille entre mercredi matin et vendredi midi. La basilique Saint-Pierre est devenue un lieu de recueillement universel, alors que la Protection civile italienne prévoit la fermeture de la place à partir de 17 heures pour préparer la cérémonie du lendemain. À Rome, l’atmosphère est empreinte d’une émotion palpable, à la mesure de l’impact planétaire du pontificat de François.

Une cérémonie d’adieu placée sous haute sécurité

Le samedi 26 avril, dès 10 heures, les obsèques du pape François débuteront en présence d’une cinquantaine de chefs d’État et de membres de familles royales. Parmi eux, Emmanuel et Brigitte Macron représenteront la France, entourés de plusieurs personnalités politiques. Cette affluence exceptionnelle impose des mesures de sécurité drastiques, la place Saint-Pierre se transformant en un immense écrin de recueillement. L’ampleur de cet événement confirme la stature mondiale du pape défunt, et l’émotion collective dépasse les frontières confessionnelles.

Une délégation française officielle au Vatican

Aux côtés du président de la République, plusieurs membres du gouvernement français accompagneront la délégation. Seront notamment présents Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, ainsi que Florence Mangin, ambassadrice de France auprès du Saint-Siège. L’Élysée a insisté sur l’importance de cette mobilisation diplomatique, reflet du respect dû à la mémoire du pape François, dont l’engagement pour la paix, les plus démunis et l’écologie a marqué son époque.

Un deuil national de cinq jours décrété en Italie

Pour honorer la mémoire du souverain pontife, le gouvernement italien a décrété un deuil national de cinq jours. Cette décision exceptionnelle souligne l’importance spirituelle du pape François pour l’Italie et le monde. Ce deuil s’achèvera samedi, au moment où Rome dira adieu à l’un des papes les plus populaires de l’histoire contemporaine, comme l’a confirmé le ministre italien de la Protection civile, Nello Musumeci. Les drapeaux en berne et les cérémonies officielles s’enchaînent dans tout le pays.

Les dernières volontés simples du pape François

Fidèle à son humilité légendaire, le pape François avait exprimé des souhaits simples pour ses funérailles. Selon Vatican News, il avait demandé que son cercueil soit taillé dans la pierre de Ligurie, en hommage à ses grands-parents. Sur sa tombe, il souhaitait n’inscrire que son prénom latinisé, « Franciscus », sans autre titre honorifique, accompagné d’une reproduction de sa croix pectorale. Un ultime témoignage de simplicité et de modestie, fidèle aux valeurs qu’il a défendues tout au long de son pontificat.

Une dernière demeure choisie par le souverain pontife

Dans ses dernières volontés, le pape François avait précisé son souhait de reposer dans la basilique Sainte-Marie-Majeure. Il souhaitait que sa tombe soit installée dans la niche entre la chapelle Pauline et la chapelle Sforza, au cœur de cet édifice emblématique du catholicisme romain. En choisissant cet emplacement modeste, loin des fastes traditionnels, François a une fois de plus incarné son désir de rester proche du peuple, jusqu’à son dernier repos.