Posted 24 décembre 2025 by: Admin #Actualité

Le débat s’est brutalement tendu sur CNews. Le 4 décembre 2025, Pascal Praud a livré un réquisitoire d’une rare violence contre l’Algérie, dénonçant des relations diplomatiques qu’il estime désormais déséquilibrées et profondément humiliantes pour la France. Une sortie qui n’a laissé personne indifférent.

Invité à commenter l’actualité diplomatique, Pascal Praud n’a pas mâché ses mots à l’antenne de CNews. L’éditorialiste a exprimé sa colère face à ce qu’il perçoit comme un rapport de force assumé par Algérie, dans un contexte mêlant justice, politique et géopolitique régionale. D’entrée de jeu, il s’est interrogé sur la perspective d’un déplacement officiel vers Alger, rappelant, selon lui, la fragilité de la position française dans les discussions actuelles.

L’affaire Boualem Sansal au cœur de la polémique

Le cas de l’écrivain Boualem Sansal a cristallisé la critique. Pascal Praud est revenu sur la libération de l’auteur, présentée par certains responsables comme le signe d’un apaisement diplomatique réussi. Une lecture qu’il rejette en bloc. À ses yeux, cette libération n’aurait pas amélioré la situation globale, mais révélé au contraire une dépendance française préoccupante. Il s’est interrogé publiquement sur les contreparties implicites d’une éventuelle grâce définitive, laissant entendre que la France paierait un prix politique élevé pour chaque geste humanitaire obtenu.

« La France mendie », une formule choc

Le journaliste a franchi un cap en qualifiant la position française de quasi suppliante. Selon lui, Paris serait contraint de quémander des décisions de justice favorables, une situation qu’il juge indigne d’une grande puissance. Il a insisté sur l’idée que la détention d’un homme devenait un levier diplomatique, enfermant la France dans une posture de faiblesse. Pour Pascal Praud, cette logique dépasserait largement un dossier individuel et s’inscrirait dans une stratégie algérienne plus large.

Le Sahara occidental en toile de fond

L’animateur a également élargi son analyse au dossier du Sahara occidental. Il estime que cette question régionale pèserait lourdement dans les relations bilatérales, Alger faisant, selon lui, « payer » à la France ses positions diplomatiques. Dans ce contexte, l’arrestation initiale de Boualem Sansal lui paraît d’autant plus incompréhensible, rappelant que l’écrivain aurait été inquiété pour un reportage sans portée subversive majeure.