Près d’une décennie s’est écoulée depuis le départ fracassant de Claire Chazal de TF1, mais la blessure semble toujours aussi vive pour la journaliste. Évincée de la présentation du JT du week-end en 2015 après 24 ans de bons et loyaux services, l’ancienne compagne de Patrick Poivre d’Arvor n’a visiblement pas digéré cet épisode douloureux de sa carrière.
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Invitée sur le plateau de l’émission « Quelle époque ! » sur France 2 le 27 avril dernier, Claire Chazal a livré un témoignage poignant, révélant une rancune tenace envers celui qui a orchestré son éviction de la chaîne privée.
Une décision « irrationnelle » et une « volonté personnelle »
Selon les dires de l’ancienne présentatrice vedette, son départ soudain de TF1 aurait été motivé par une « décision totalement irrationnelle » et une « volonté personnelle » de la part d’un responsable de la chaîne. Sans citer nommément Nonce Paolini, alors président-directeur général de TF1, Claire Chazal a confié avec amertume : « Il voulait me remercier et je savais que je ne pouvais pas me battre. »
« Celui qui a motivé ça, je ne l’oublierai jamais »
Malgré le temps qui passe, la journaliste n’a manifestement pas pardonné à son bourreau. « Celui qui a motivé ça, ça ne passera jamais. Le responsable de ça, je ne l’oublierai jamais », a-t-elle lancé avec fermeté, laissant transparaître une rancune toujours tenace.
Un deuil difficile à faire
Si Claire Chazal affirme avoir réussi, en grande partie, à faire le deuil de son passé à la tête du JT de TF1, certaines frustrations persistent. « J’ai des frustrations encore au moment des grands événements qui suscitent une émotion collective et qui, au fond, justifient notre présence », a-t-elle confié avec nostalgie.
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La version de Nonce Paolini
De son côté, Nonce Paolini avait justifié le remplacement de Claire Chazal par Anne-Claire Coudray en évoquant la nécessité d’évoluer avec son époque. « La réalité, c’est que, à un moment donné, il faut évoluer avec son époque. Beaucoup de choses changeaient et l’information restait, elle, marmoréenne », avait-il déclaré un an après l’éviction de la journaliste.
