La veille de Noël a été marquée par une tragédie sur les rails en Seine-et-Marne. Un conducteur de TGV de la SNCF, âgé de 52 ans, s’est donné la mort en se jetant de sa cabine alors que le train était en pleine course.
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Cet acte désespéré a non seulement interrompu le trafic ferroviaire mais a également laissé des milliers de passagers incapables de rejoindre leurs familles pour les festivités, illustrant la gravité du drame humain qui s’est joué.
Un acte inattendu aux lourdes conséquences
Le suic*de du conducteur, survenu près de Crisenoy, a entraîné un arrêt d’urgence du train, affectant lourdement l’axe Sud-Est du réseau ferroviaire français.
Plus de dix TGV ont été impactés, retardant environ 10 000 passagers, certains subissant des retards allant jusqu’à cinq heures. Cette perturbation significative a bouleversé de nombreux plans de réveillon, mettant en lumière la complexité des répercussions d’un tel geste.
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La douleur derrière le geste
Bruno, le conducteur défunt, était un homme apprécié de tous, connu pour son engagement syndical et son dévouement à la cause des cheminots via la CGT.
Malgré une façade de résilience, Bruno luttait contre des problèmes personnels profonds, exacerbés récemment par une rupture amoureuse et les défis posés par la santé de son fils autiste.
Ces éléments de sa vie privée, récemment partagés par ses proches dans les médias, ajoutent une couche de tristesse à la compréhension de son acte final.
Questions sur le suivi psychologique à la SNCF
Cet incident tragique soulève des questions importantes sur le suivi psychologique des conducteurs de train.
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Bien que des tests psychotechniques soient réalisés à l’embauche, le suivi régulier reste sporadique, avec des réévaluations tous les dix ans ou sur signalement des supérieurs.
Cette méthode est jugée insuffisante par de nombreux experts et syndicats, qui appellent à un renforcement des mesures de soutien psychologique pour prévenir de tels drames.