“Taxer les riches” : Anne-Sophie Lapix ose titiller Pierre Arditi, il répond cash sur ses impôts

Posted 16 septembre 2025 by: Admin
Invité de RTL le 11 septembre, Pierre Arditi a réagi à la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre et a partagé sans détour ses opinions sur la situation politique et fiscale française. Face à Anne-Sophie Lapix, l’acteur a mêlé franchise et sens du devoir citoyen.
Deux jours après la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, Pierre Arditi était interrogé par Anne-Sophie Lapix dans l’émission RTL. Questionné sur le nouveau Premier ministre, l’acteur a confié ne pas avoir porté une attention particulière à sa carrière jusque-là : « Non, mais vous savez, je ne fais pas comme un certain nombre d’hommes et femmes politiques : ‘la réponse est non, mais quelle est la question ?’. Je lui ferais plutôt confiance pour le moment. » Cette déclaration souligne une attitude d’attente prudente, loin des jugements hâtifs.
Un appel à une orientation plus sociale
Arditi a ensuite élargi le propos pour évoquer la situation du pays. Selon lui, la France a besoin de changements profonds et d’une orientation plus sociale : « On a besoin que les choses bougent, qu’elles évoluent, qu’elles aillent dans un sens peut-être plus social, je le crois. Pourquoi ce Premier ministre n’irait pas là-dessus ? À mon avis, il va y aller. » L’acteur exprime ainsi une forme d’espoir, tout en plaçant Lecornu face à des attentes importantes.
Un plaidoyer franc pour une fiscalité plus équitable
Interrogé sur la taxation des ultra-riches, Pierre Arditi a livré un avis direct. Pour lui, faire contribuer davantage les très grandes fortunes est une mesure de bon sens : « Ce n’est pas la seule, mais honnêtement, quand on dit qu’on commence à taxer les gens au-dessus de 100 millions d’euros, c’est normal. » L’acteur a ajouté qu’il accepterait volontiers de payer plus d’impôts compte tenu de sa situation confortable : « Moi, je ne gagne pas cette somme-là, mais si on me demande de payer un peu plus d’impôts, parce que je gagne honorablement ma vie, il est évident que je serai d’accord. »
Un attachement au pays et à la solidarité
Arditi a tenu à rappeler que les efforts fiscaux ne pouvaient pas peser sur les plus fragiles : « Après il ne faut pas demander ça à des gens qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Il y a 12 millions de pauvres, on ne peut pas leur demander ça à eux. Mais les autres, certains d’entre nous, c’est la moindre des choses. On le fait pour le pays. » Il a conclu sur une note personnelle et patriotique : « C’est très important, le pays. Je ne pensais pas tout à fait comme ça quand j’étais beaucoup plus jeune. Maintenant que je suis beaucoup plus âgé, je crois à notre pays. »