Ségolène Royal n’a pas mâché ses mots lors de son passage dans Touche pas à mon poste ce jeudi 23 mai 2024. L’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007 est revenue sur les tromperies de son ex-mari François Hollande, qui l’ont profondément marquée pendant sa campagne électorale.
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Interrogée par Cyril Hanouna, Ségolène Royal a évoqué cette période difficile où elle a dû faire face aux infidélités de son conjoint de l’époque, le chef du Parti socialiste. Malgré les épreuves personnelles, elle a poursuivi sa course à l’Élysée, déterminée à mener à bien son projet politique.
Les tromperies de François Hollande dévoilées
Lors de l’émission, Ségolène Royal a révélé que François Hollande entretenait une liaison avec Valérie Trierweiler pendant sa campagne présidentielle de 2007. Une situation délicate qui s’est aggravée lorsque Hollande est devenu président de la République en 2012, puisqu’il a alors trompé Trierweiler avec l’actrice Julie Gayet.
« C’est la loi du silence qu’on s’impose », a déploré Ségolène Royal, évoquant la pression subie par les femmes dans de telles situations. « Si j’avais parlé, si j’avais dit la moindre chose, on aurait dit : ‘Vous voyez, elle est déséquilibrée, elle n’est pas structurée, elle est fragile’. Donc, on ferme sa bouche et on continue à avancer. Ah ouais, c’est dur. »
Une campagne présidentielle menée seule avec quatre enfants
Malgré les circonstances personnelles difficiles, Ségolène Royal a mené sa campagne présidentielle de 2007 avec une détermination remarquable. Comme l’a souligné Cyril Hanouna, elle a réalisé « un truc incroyable » en se battant seule avec quatre enfants à charge, alors que son conjoint, censé la soutenir, avait une relation extraconjugale.
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« J’ai mené une campagne avec quatre enfants et j’avais mon conjoint avec une autre… Et en plus c’était le chef du parti, donc il est censé vous soutenir sur le plan privé et politique », a confié Ségolène Royal. « Ça m’arriverait maintenant, je lui dirais, tu me soutiens ou tu dégages. »
Une prise de parole tardive mais nécessaire
Bien que regrettant de ne pas avoir dénoncé publiquement les tromperies de François Hollande à l’époque, Ségolène Royal estime aujourd’hui que cette prise de parole était nécessaire. En brisant le silence, elle espère encourager les femmes à ne plus subir la « violence psychologique » et à affirmer leur dignité face aux situations d’infidélité.
