Posted 11 septembre 2025 by: Admin #Actualité

À 28 ans, le fils cadet de Nicolas Sarkozy s’apprête à franchir un nouveau cap : se lancer dans l’arène politique. Entre les conseils parfois abrupts de son père et son propre désir de s’imposer, Louis Sarkozy affiche une ambition assumée. Et cette rentrée 2025 pourrait bien marquer un tournant décisif dans son parcours.

2025 s’annonce déjà comme une année marquante pour Louis Sarkozy, qui deviendra bientôt papa d’un petit garçon avec son épouse, Natali Husić. Dans un entretien accordé à VSD cet été, il confiait attendre cet événement avec une impatience immense : « Avoir des enfants, c’est un désir ancien. J’en veux quinze – ma femme sera ravie de l’apprendre. » Entre humour et sincérité, il insistait sur la responsabilité que représente l’éducation : enseigner la gentillesse, le courage, la générosité et, bien sûr, inscrire son fils aux arts martiaux, qu’il juge comme « une des meilleures écoles de la vie au monde ».

Un échec littéraire mais une motivation intacte

Son livre consacré à Napoléon n’ayant trouvé qu’un faible écho – à peine plus de 2 100 exemplaires vendus au printemps –, certains pensaient qu’il se retirerait des projecteurs. Mais loin de se laisser décourager, Louis Sarkozy semble avoir transformé cet épisode en motivation supplémentaire. En septembre, au moment où la France politique avait les yeux rivés sur le vote de confiance de François Bayrou, il a choisi ce moment précis pour faire parler de lui.

Une candidature inattendue à Menton

Ce 8 septembre, Louis Sarkozy a officialisé sa candidature à la mairie de Menton, ville frontalière avec l’Italie surnommée « la ville du citron ». Dans une vidéo tournée aux côtés de son épouse, il s’est présenté comme un « Mentonnais d’adoption » et a affirmé que « Menton exige du sang neuf ». Il a promis de « gouverner avec équilibre et sagesse », soulignant son attachement à renouveler la politique locale. Ce positionnement audacieux, loin de Paris et des réseaux de son père, témoigne d’une stratégie d’indépendance tout en assumant son héritage.

Le coup de griffe paternel… et la leçon qui en découle

L’annonce de cette candidature n’a pourtant pas été laissée au hasard. Selon Paris Match, Nicolas Sarkozy lui-même a poussé son fils à choisir cette date. Louis confie avoir voulu attendre : « Je voulais décaler », raconte-t-il. La réponse du père ne s’est pas fait attendre : « Tu es complètement con, maintenant tu seras le seul. Tout le monde t’accuse d’être le candidat national mais toi tu parles à Menton, tu te fiches de ce qu’il se passe à Paris ! » Cette remarque, livrée avec la franchise légendaire de l’ancien président, a été prise comme une précieuse leçon. Louis Sarkozy reconnaît : « C’est le genre de truc qu’il sort en un claquement de doigt et dont tu te dis : pourquoi je n’y ai pas pensé ? »

Dans les pas de Nicolas Sarkozy, mais avec son style propre

Louis Sarkozy assume pleinement l’ambition de suivre la trace de son père, qui, à 28 ans, devenait maire de Neuilly-sur-Seine. « L’idée d’être maire au même âge que mon père, je peux vous assurer que c’est une bonne motivation. Ça aide à se lever le matin », confie-t-il. En dépit de son manque d’expérience, il affiche une volonté claire de s’affirmer sur le terrain plutôt que de se contenter d’un nom célèbre. Sa candidature à Menton, loin des grandes manœuvres nationales, pourrait être un premier pas stratégique pour construire une carrière autonome.

Un lionceau sous la surveillance du vieux lion

Entre vie familiale en pleine mutation, premiers pas politiques et surveillance bienveillante mais exigeante de son père, Louis Sarkozy aborde l’avenir avec énergie et prudence. Sa candidature ne manquera pas de susciter des comparaisons avec Nicolas Sarkozy et d’alimenter les débats sur le népotisme et le renouvellement politique. Mais pour lui, l’important semble ailleurs : prouver qu’il peut tracer sa propre route tout en portant fièrement un nom qui pèse lourd dans l’histoire récente de la France.