« Un ennemi de la République »: Mathilde Panot « pas choquée » par les célébrations après la mort de Jean-Marie Le Pen
Posted 8 janvier 2025 by: Admin
Mathilde Panot, figure de proue du groupe parlementaire des Insoumis, s’est exprimée ce mercredi 8 janvier pour défendre les célébrations qui ont suivi le décès de Jean-Marie Le Pen.
Organisées dans diverses villes françaises, ces manifestations ont suscité diverses réactions, entre soutien et indignation. Panot a souligné la nature symbolique de ces rassemblements, les décrivant comme une continuation de l’esprit contestataire jeune face à l’extrême droite.
Réactions Variées aux Manifestations
Mathilde Panot a réitéré sur RTL que ces manifestations ne doivent pas être interprétées comme un manque de respect envers la mort, mais plutôt comme un acte symbolique contre ce qu’elle considère comme un « ennemi de la République ».
Selon elle, ces actes ne traduisent pas une célébration de la mort, mais une opposition continue à l’idéologie représentée par Le Pen. « Personne ne danse sur un cadavre », a-t-elle affirmé, appelant à une compréhension plus nuancée des motivations derrière ces rassemblements.
Les Célébrations de la Mort de Le Pen
Des centaines de personnes ont convergé mardi soir dans plusieurs villes, utilisant chants, fumigènes et feux d’artifice pour marquer le décès de Jean-Marie Le Pen.
Ces événements ont divisé l’opinion publique et politique, certains y voyant un débordement inapproprié, tandis que d’autres y voient une expression de liberté.
Divergences Politiques
Sur Public Sénat, Jérôme Guedj du parti socialiste a critiqué la joie exprimée lors de ces rassemblements, tout en critiquant aussi ceux qui tentent de minimiser les controverses liées à la carrière de Le Pen.
Il a souligné les nombreuses condamnations de Le Pen pour ses propos et actions, remettant en cause les tentatives d’adoucir son image.
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a exprimé sa désapprobation sur X, soulignant que la mort d’un homme devrait inspirer retenue et dignité, et non pas être une occasion de festivités publiques. Il a qualifié ces manifestations de « scènes de liesse… tout simplement honteuses », illustrant la profonde division sur la manière appropriée de répondre à la mort de figures politiques controversées.
Louis Aliot, vice-président du RN, a également condamné ces manifestations sur TF1, les qualifiant de « chienlit » et de « manifestations de haine ». Il a défendu la mémoire de Le Pen en tant que Français et patriote, déplorant l’attitude de ceux qui ont choisi de manifester.