Un policier appelé sur une fusillade s’arrête acheter une pizza, l’affaire se termine en double me*rtre
Posted 27 octobre 2025 by: Admin
Un drame aux allures de négligence policière secoue le New Jersey. Un sergent de police, accusé d’avoir ignoré un appel d’urgence lors d’une fusillade meurtrière, devra répondre de ses actes devant la justice.

L’affaire relance le débat sur la responsabilité des forces de l’ordre et la confiance du public envers celles-ci. Le sergent Kevin Bollaro, membre de la police du canton de Franklin, comparaîtra le 5 novembre prochain pour faute professionnelle. Selon le parquet, il “s’est volontairement abstenu d’exercer ses fonctions” lors d’une fusillade survenue le 1er août à Pittstown, dans le centre du New Jersey.
Plutôt que d’intervenir, le policier aurait fait deux arrêts personnels : d’abord à un distributeur automatique de billets, puis dans une pizzeria où il serait resté près d’une heure. Pire encore, il aurait affirmé à sa hiérarchie être “en patrouille active” au moment des faits, dissimulation que les caméras de surveillance et les données GPS de son véhicule ont rapidement contredite.
Des heures d’inactivité documentées

Les procureurs ont révélé que les enregistrements GPS montraient cinq heures d’immobilisation complète du véhicule de service, de 23h27 à 4h33 du matin, dans un cimetière de Locust Grove, sans aucune activité policière recensée. Pendant ce temps, les appels signalant des coups de feu à proximité restaient sans réponse. Deux personnes ont été tuées quelques minutes plus tard à quelques mètres du lieu du drame.
Une fusillade tragique aux origines personnelles
Les victimes, Lauren Semanchik, vétérinaire de 33 ans, et son compagnon Tyler Webb, 29 ans, ont été abattus par l’ex-mari de la jeune femme, Ricardo Santos, un lieutenant de police du New Jersey. Après son geste, ce dernier s’est suicidé sur les lieux. L’enquête a déterminé que l’assaillant avait agi par jalousie, dans un contexte de séparation conflictuelle.
Une défense qui nie toute responsabilité

L’avocat de Kevin Bollaro, interrogé par le New York Post, soutient que “rien de ce que son client a fait ou n’a pas fait n’aurait pu empêcher la tragédie”. Pour la défense, la fusillade s’est déroulée trop rapidement pour permettre une intervention efficace.
Néanmoins, le ministère public maintient que le policier a menti dans son rapport officiel et trahi ses devoirs fondamentaux, justifiant ainsi les poursuites pour faute professionnelle et falsification de documents publics.
Un cas emblématique de la défiance envers la police
Cette affaire illustre la crise de confiance grandissante entre certains citoyens américains et leurs forces de l’ordre, souvent accusées d’incompétence ou de laxisme. L’inaction de Kevin Bollaro, si elle est confirmée, soulève des questions éthiques profondes : jusqu’où va le devoir d’intervention d’un policier, même face à un danger extrême ?







