“Un président qui est…” : Laurence Ferrari taille un costard sur-mesure à Emmanuel Macron

Posted 18 juin 2025 by: Admin
Invitée sur Europe 1, Laurence Ferrari n’a pas mâché ses mots. Entre défense passionnée de son émission, hommage appuyé à Anne-Sophie Lapix et critique virulente à l’encontre d’Emmanuel Macron, la journaliste de CNews a livré un discours sans fard, assumant une posture médiatique engagée, au plus près — selon elle — des préoccupations des Français.
Laurence Ferrari est convaincue d’avoir trouvé un écho sincère auprès de l’opinion publique. Interrogée sur le succès de son émission Punchline, diffusée sur CNews, elle affirme que l’adhésion du public tient à une ligne éditoriale claire : refléter le réel, sans filtre. « Les gens qui m’arrêtent dans la rue me disent : “Vous dites ce qu’on vit tous les jours” », confie-t-elle avec assurance. Un témoignage qu’elle érige en légitimité populaire, loin des accusations de sensationnalisme ou de parti pris qui ciblent parfois la chaîne.
Le départ d’Anne-Sophie Lapix : respect et admiration
Au micro de Thomas Isle, l’ancienne présentatrice du 20h de TF1 a tenu à saluer le parcours de sa consœur Anne-Sophie Lapix, récemment annoncée partante du journal télévisé de France 2. Pour Laurence Ferrari, il s’agit d’« une grande journaliste », dotée d’un vrai talent pour l’interview politique. Elle loue notamment son endurance et sa résilience, soulignant qu’elle a tenu huit ans à ce poste sous « la mitraille quotidienne », là où elle-même n’était restée que quatre. « Bravo à elle pour sa force », insiste-t-elle, tout en se disant convaincue qu’« il y a une vie après le 20h » — et qu’elle est même plus libre, plus heureuse.
Une charge directe contre Emmanuel Macron
Mais c’est sans doute sa réponse aux critiques d’Emmanuel Macron qui a marqué les esprits. Interpellée sur les récentes déclarations du président, accusant certains médias de « trop parler de faits divers », Laurence Ferrari n’a pas hésité à hausser le ton. « Oui, on s’est sentis visés », a-t-elle concédé, avant d’embrayer sur une critique cinglante du chef de l’État. Pour elle, ces propos ne traduisent rien d’autre qu’un isolement présidentiel : « Il ne vit plus dans la réalité. Il n’a pas une pièce de monnaie dans sa poche. »
Des « faits divers » qui sont des tragédies humaines
Ce que Ferrari dénonce avant tout, c’est la façon dont ces événements sont traités comme secondaires, anecdotiques, voire indésirables dans le discours officiel. Selon elle, ces drames ne sont pas de simples faits divers mais bien des faits de société majeurs, incarnés par des visages, des familles, des souffrances. En balayant d’un revers de main la couverture médiatique de ces sujets, Emmanuel Macron ferait preuve, à ses yeux, d’« un mépris absolu ». Elle conclut avec gravité : « Ce sont des vies brisées pour toujours. Et ça, on ne peut pas le minimiser. »
Une journaliste ancrée dans le réel, en opposition assumée au pouvoir
À travers ses interventions, Laurence Ferrari cultive un positionnement frontal, affirmé, et visiblement assumé comme contre-pouvoir. Que ce soit dans le paysage médiatique ou face au politique, elle revendique une parole libre, directe, au service — selon ses mots — d’un peuple souvent invisibilisé. Son ton, parfois jugé provocateur, participe aussi à sa stature médiatique, entre journaliste d’expérience et voix d’opinion.
Entre engagement professionnel et exposition personnelle
Enfin, dans un registre plus personnel, Laurence Ferrari a glissé une allusion à sa vie privée, mentionnant son quotidien partagé avec le violoniste Renaud Capuçon, comme pour rappeler que derrière la journaliste de combat, se cache aussi une femme au parcours éclectique, enracinée dans des univers aussi bien politiques qu’artistiques.