Une vague de décès mystérieux frappe les chats du village de Lechâtelet, dans le sud de la Côte-d’Or. L’inquiétude est palpable chez les habitants, qui craignent de perdre subitement leur compagnon à quatre pattes. Après une recrudescence signalée par le maire le 25 avril dernier, la psychose s’est installée dans cette petite commune bourguignonne.
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Selon les estimations, une dizaine de chats seraient morts au mois d’avril dans des circonstances suspectes. Martial, un habitant, a perdu pas moins de sept félins. « J’en ai un qui a peut-être bu du poison, si ça continue j’en aurai plus, il faut que ça cesse ! », s’alarme-t-il, profondément marqué par la disparition de ses compagnons.
Des plaintes pour empoisonnement
« Des habitants sont entrés en hurlant dans la mairie pour dire que leurs chats avaient été empoisonnés », raconte le maire Jean-Paul Chapuis. Face à cette situation inquiétante, ce dernier envisage de « faire un signalement à la gendarmerie ». « Si vraiment, ils étaient empoisonnés, ce qu’on suppose pour le moment, je porterais plainte. Trouver le coupable, c’est impossible, mais si on pouvait arrêter ça, ce serait mieux », déclare-t-il.
Un épisode similaire il y a deux ans
Ce n’est malheureusement pas la première fois que le village connaît un tel épisode. Il y a deux ans, une vingtaine de chats sont morts dans des circonstances similaires. « À l’époque, un vétérinaire avait confirmé la piste de l’empoisonnement à l’anti-limace et au liquide de refroidissement », précise France Bleu Bourgogne. Les décès s’étaient arrêtés aussi soudainement qu’ils avaient commencé, sans que l’identité du coupable ne soit révélée.
Une campagne de stérilisation prévue
Face à cette nouvelle vague de décès, les 230 habitants de Lechâtelet ne veulent pas revivre le même cauchemar. « C’est les chats de mes enfants, quand ils ne les voient plus, ils sont tristes. Smarties qui rentre tout le temps, on évite de trop le faire sortir. On va essayer de faire attention, mais il faut qu’on trouve le problème », confie Jean-Louis, un voisin de Martial.
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Le maire reconnaît la présence de nombreux chats errants dans la commune, « des chats qui vont d’une maison à une autre, qui sont à tout le monde et à personne ». Pour résoudre la situation, Jean-Paul Chapuis a fait voter une enveloppe budgétaire afin d’entreprendre prochainement une vaste campagne de stérilisation de ces animaux.