Voici l’âge considéré comme « vieux » par la jeune génération, selon une nouvelle étude

Posted 21 juillet 2025 by: Admin
Se sentir encore jeune à 40 ans ? Pour la génération Z, c’est déjà presque trop tard. Une récente étude révèle à quel âge on devient, selon les plus jeunes, un “vieux”. Spoiler : ça pique. Et si la perception de l’âge révélait surtout notre peur collective du temps qui passe ?
Pour la génération Z, la vieillesse commence… très tôt
Vous pensiez être dans la fleur de l’âge à 35 ans ? Détrompez-vous : pour une large part de la génération Z, c’est déjà l’aube du crépuscule. Selon une étude menée par la plateforme étudiante EduBirdie, 22 % des jeunes nés entre 1997 et 2012 estiment qu’on est “âgé” dès 35 ans. Pire encore, 3 % d’entre eux placent la barre de la vieillesse à 27 ans !
Un constat qui peut sembler brutal, mais qui illustre bien une fracture générationnelle autour de la perception du temps, des priorités, et de l’image sociale. Car pour ces jeunes ultra-connectés, la jeunesse est aussi une question de codes culturels et de fraîcheur numérique, bien plus que de rides visibles.
50 ans : le seuil symbolique de la “vieillesse réelle”
Selon l’enquête, plus de la moitié des répondants de la génération Z considèrent qu’à partir de 50 ans, on entre véritablement dans la vieillesse. Un âge qui, paradoxalement, marque souvent aujourd’hui une période d’épanouissement, de stabilité et même de reconversion pour beaucoup. Mais pour les plus jeunes, il symbolise la perte de “coolitude”, d’énergie, voire de désirabilité.
Et passé 70 ans ? La plupart ne voient plus de possibilité d’attirance ou de séduction. Une conclusion lapidaire, qui renvoie à une vision très physique — voire superficielle — de la vieillesse, sans tenir compte des aspects émotionnels, intellectuels ou spirituels de l’individu.
Une peur de vieillir partagée… par toutes les générations
L’étude s’accompagne d’une autre donnée frappante : 65 % des personnes interrogées, tous âges confondus, considèrent que vieillir est l’une de leurs plus grandes peurs. Si les jeunes redoutent de “devenir vieux”, les adultes, eux, craignent de perdre autonomie, santé ou reconnaissance.
Autrement dit, l’angoisse du vieillissement est universelle, même si ses contours varient selon les générations. Et dans une société où la jeunesse est glorifiée, où la nouveauté prime, et où la moindre ride est effacée par un filtre, cette peur devient un levier marketing autant qu’un malaise profond.
Vieillir jeune : un paradoxe rendu possible par les habitudes de vie
Mais tout n’est pas figé. On peut avoir 80 ans et afficher un âge métabolique de 50 ans, selon les experts. Comment ? En adoptant de bonnes habitudes dès maintenant. C’est ce que montrent les recherches sur les “blue zones” — ces régions du monde où les centenaires vivent plus longtemps et en meilleure santé que la moyenne.
Les secrets de leur longévité sont simples, mais efficaces : limiter les aliments transformés, éviter le sucre et l’alcool, bouger au moins 30 minutes par jour, entretenir ses relations sociales, et surtout, donner un sens à son quotidien.
Ainsi, la jeunesse ne serait pas tant une question d’âge que de vitalité. Et c’est là une leçon que la génération Z — aussi prompte à décréter la vieillesse — pourrait aussi méditer.
Et si “être vieux” n’était qu’un concept flou ?
Finalement, à quel âge est-on vraiment vieux ? La réponse dépend de bien plus que d’un chiffre. Elle se joue dans le regard des autres, bien sûr, mais aussi dans la façon dont on habite son corps, sa curiosité, sa capacité à évoluer.