Votre retraite sera-t-elle finalement augmentée en janvier 2026 ? Voici les profils concernés
Posted 21 novembre 2025 by: Admin
Alors que les discussions autour du budget de la Sécurité sociale pour 2026 se poursuivent, l’espoir d’un dégel général des pensions s’amenuise.

Entre contraintes financières et impératifs sociaux, le gouvernement et le Sénat cherchent une voie médiane qui pourrait laisser de nombreux retraités de côté. La suppression du gel des pensions, adoptée à l’Assemblée, ne semble pas acquise au Sénat, où la droite majoritaire souhaite rétablir un gel large. Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est montré favorable au retour de cette mesure, signe que la bataille parlementaire s’annonce serrée. Dans un contexte où les dépenses sociales explosent, l’exécutif cherche un compromis qui préserverait l’équilibre budgétaire tout en répondant à la colère des retraités.
L’hypothèse d’une revalorisation ciblée

Selon Amélie de Montchalin, il paraît difficile de revaloriser toutes les pensions en 2026. L’idée qui prend forme serait de concentrer l’effort sur les retraites les plus modestes, quitte à limiter ou geler les autres. L’objectif : faire contribuer davantage les pensions élevées et protéger en priorité les foyers les plus exposés à l’inflation. Un seuil de référence autour de 1 400 euros semble émerger dans les discussions, sans qu’il soit encore officiellement acté.
Revalorisation : ce que prévoit normalement la loi
En temps normal, les pensions de base sont indexées au 1er janvier sur l’inflation des douze derniers mois. Mais le gouvernement peut y déroger via la loi de financement : gel, sous-indexation ou revalorisation partielle. Ce n’est pas une première : en 2019, les retraites avaient été revalorisées de 0,3 % au lieu de 1,6 %, soit près de 3 milliards d’euros d’économies. Ce précédent sert aujourd’hui de modèle possible pour 2026, alors que le budget social reste sous tension.
Le Sénat veut protéger les plus fragiles, pas l’ensemble des retraités

La commission sénatoriale défend une ligne stricte : gel des pensions et prestations, sauf pour l’allocation adulte handicapé et pour les pensions inférieures à 1 400 euros. Pour la majorité sénatoriale, l’enjeu est clair : aider les plus modestes sans creuser davantage le déficit. Cette approche mettrait fin au principe d’indexation universelle pour introduire un mécanisme plus sélectif.
Qui pourrait bénéficier d’une hausse ?
Les discussions convergent vers un soutien ciblé pour les petites retraites, autour du seuil de 1 400 euros. Ces pensionnés seraient les seuls à bénéficier d’une revalorisation partielle, tandis que les pensions plus élevées resteraient gelées. Une stratégie qui permettrait de limiter le coût total pour l’État, tout en adressant les difficultés des retraités les plus touchés par l’inflation.







