Posted 14 octobre 2025 by: Admin #Actualité

Avant d’être professeure de français et Première dame, Brigitte Macron a connu plusieurs vies. Derrière son image d’enseignante passionnée se cache un parcours professionnel méconnu, marqué par une première carrière qu’elle a choisie d’abandonner, par amour et par devoir familial, bien avant de croiser le chemin d’Emmanuel Macron.

Née Brigitte Trogneux, la future Première dame a toujours été une élève studieuse, passionnée de littérature et de théâtre. Après avoir obtenu son baccalauréat avec mention très bien en 1972, elle poursuit des études de lettres jusqu’à décrocher une maîtrise. C’est à cette période qu’elle rencontre André-Louis Auzière, un jeune banquier qu’elle épouse en 1974. Ensemble, ils fondent une famille et auront trois enfants : Sébastien, Laurence et Tiphaine. Durant ces premières années, Brigitte se consacre à son rôle de mère, mais garde en tête l’envie d’exercer une activité professionnelle.

Une première carrière dans la communication

Au début des années 1980, Brigitte Trogneux fait ses premiers pas dans le monde du travail, non pas dans l’enseignement, mais dans la communication institutionnelle. En 1982, elle décroche un poste d’attachée de presse à la Chambre de commerce du Nord-Pas-de-Calais. Enthousiaste, elle découvre un univers exigeant mais stimulant, où elle apprend les codes du monde économique et politique. Selon Maëlle Brun, auteure de L’affranchie, cette expérience lui plaît sans pour autant devenir une véritable vocation. Pendant deux ans, elle s’investit pleinement dans ses missions de communication et d’organisation d’événements, avant qu’un tournant personnel ne vienne bouleverser ses plans.

Une décision dictée par l’amour et la famille

En 1984, Brigitte quitte son poste pour suivre son mari à Strasbourg, où André-Louis Auzière vient d’être nommé directeur de la Banque française du commerce extérieur. Ce choix, dicté par la vie de couple, met un terme à son aventure dans la communication. Désormais mère de trois enfants, elle consacre plusieurs années à sa famille. Mais son goût pour les mots et la transmission la pousse bientôt à envisager un nouveau départ.

La révélation : l’enseignement comme vocation

C’est après la naissance de sa fille cadette que Brigitte Trogneux décide de passer le CAPES de lettres classiques, qu’elle obtient en 1986. Elle débute alors sa carrière d’enseignante au collège Lucie-Berger de Strasbourg, où elle enseigne le français et le latin. Ses élèves découvrent une professeure passionnée, exigeante et profondément humaine. En 1991, la famille retourne à Amiens, et Brigitte rejoint le lycée jésuite La Providence. C’est là qu’elle rencontre un élève prometteur, curieux et audacieux : Emmanuel Macron.