Depuis 4 ans, il paie les courses d’une cliente sans lui dire… en scannant les articles dans le vide
Posted 21 novembre 2025 by: Admin
Dans une petite ville de Chine, un geste de bonté discret se poursuit depuis quatre ans, loin des caméras et des honneurs.

Chen Hui, un épicier de 38 ans, a choisi d’aider une cliente vulnérable sans jamais chercher la moindre reconnaissance. Une histoire simple et touchante, révélée presque par hasard, qui incite à croire encore en la générosité humaine.
C’est en 2021, lors d’un été caniculaire, que Chen Hui croise pour la première fois cette femme âgée portant une doudoune malgré la chaleur. Intrigué, il découvre progressivement qu’elle souffre de troubles psychologiques liés à un drame familial vécu une décennie plus tôt. Elle revient régulièrement dans sa petite épicerie de Pingxiang, toujours avec quelques pièces pour payer de modestes achats. Une clientèle modeste, mais fidèle, que le commerçant observe avec compassion.
Le jour où tout a basculé
Un matin, la vieille dame lui demande timidement : « Puis-je payer la prochaine fois ? ». À cet instant, l’épicier comprend qu’elle n’a plus rien. Il accepte, sans hésiter, et décidera même de ne jamais réclamer cette dette. Pour ne pas l’embarrasser, il lui raconte qu’une cagnotte en ligne a été lancée en sa faveur : « Des gens ont déjà payé pour vous. Prenez ce dont vous avez besoin. » Émue mais pudique, la femme accepte son aide sans trop parler, mais avec gratitude.
Une aide discrète, pensée pour préserver sa dignité

Au fil des années, Chen Hui a développé d’autres stratagèmes pour soutenir la vieille dame sans qu’elle ait l’impression d’être un poids. Lorsqu’elle passe en caisse, il ne scanne qu’une partie des articles, réduisant discrètement le prix total. Pour lui, l’essentiel est de ne jamais la mettre mal à l’aise : il veut qu’elle se sente cliente avant tout, pas assistée. « Je ne veux pas qu’elle se sente prise en pitié ou moquée », insiste-t-il avec douceur.
À chaque passage, la dame emporte seulement de quoi vivre : quelques produits de base, pour quelques dizaines de yuans, une somme que le commerçant absorbe sans difficulté. « Je peux me le permettre. Elle a besoin d’aide, et je peux la lui apporter », résume-t-il simplement. Pour lui, ce geste n’a rien d’héroïque : c’est juste ce qu’il estime juste.







